France , Marseille la marseilleaise critique le gouvernement

Les Marseillais, véritable patchwork d'accents et de cultures, formaient un tableau vivant, où chaque personnage était une nuance unique. Dans un petit café sur la place de Lenche, une bande de copains, coiffés de casquettes et armés de verres de pastis, échangeait des plaisanteries cinglantes. Leurs excentricités verbales étaient le reflet d'une identité forcement marquée par le soleil et l’âme méditerranéenne. « T'as vu, le gouvernement, c’est comme un bouillabaisse sans poisson ! » s'exclama Marco, en faisant flotter les bras comme s'il était à la barre d'un bateau. Ses mots purement marseillais étaient toujours un mélange de blague et de vérité, un clin d'œil à l'absurdité qu'il percevait dans les décisions politiques.
Son ami, Rachid, lança un regard amusé, les yeux brillants. « Oh là là, Marco, tu sais bien que c’est pas que le poisson qui manque, c’est l’bouillon ! » Ils éclatèrent de rire, la mélodie de leurs voix remplissant l'air, tandis que les passants s'arrêtaient, charmer par leur entrain.
À quelques pas, une silhouette familière, celle de Mimi, la boulangère, entra en scène. « Vous parlez du gouvernement encore, les gars ? C’est pas la mer à boire, mais j’imagine qu'ils feraient mieux de plonger un peu dans notre réalité. » Avec ses bras chargés de baguettes dorées, elle ponctua ses mots d'un geste grandiloquent, tranchant l’air, comme pour marquer son désaccord. Mimi était le cœur du quartier, une mère pour tous les âmes perdues qui l'appelaient. Elle avait l’art de transformer une simple critique en un poème savoureux.
Les discussions se poursuivaient, rythmées par les cliquetis des tasses et les odeurs alléchantes des plats typiques. « Déjà que les sardines sont à un prix d’or, qu’est-ce qu’ils vont nous faire, la prochaine fois ? L'oursin avec du caviar ? » s’indigna Jean-Claude, le pêcheur au large sourire, balançant sa tête en signe de désapprobation, sa voix résonnant comme le fracas des vagues contre la calanque.
Ces échanges passionnés illustraient non seulement la fierté des Marseillais, mais aussi leur scepticisme face à un gouvernement qu'ils jugeaient éloigné de leurs préoccupations quotidiennes. « On dirait que ça fait longtemps qu'ils sont pas venus à Noailles pour un café, ceux-là ! » déclara Emma, une étudiante, en levant les yeux au ciel, espérant que les décideurs ouvrent les yeux sur la vie qui pulsait autour d'eux.
« Écoutez, les amis, » enchaîna Marco, d’un air solennel, « peu importe à quel point ils essaient de nous faire croire qu’ils nous écoutent, nous savons que c’est nous qui devons nous faire entendre. La Marseille, c’est la voix des gens ! » L’enthousiasme de ses mots provoqua un murmure d’approbation autour de la table.
Loin des rives bronzées des plages de Prado, la ville vivait au rythme de ses habitants, une mélodie unique, où chaque critique se mêlait à la chanson d’un quotidien parfois rugueux, mais toujours empreint de passion. Marseille, terre de luttes et de sourires, n’était pas seulement une ville. C’était un cri de ralliement, une Marseillaise contemporaine, à la fois critique et pleine d’espoir, d’un peuple déterminé à faire entendre sa voix.
Alors que le soleil plon gait lentement derrière le château d'If, baignant la ville dans une lumière dorée, ces mots résonnaient encore dans les coeurs : « Marseille est debout et n’a pas fini de parler ! »

Commentaires

Besoin de VOUS

L'homme est le jardinier du monde, 

Je m'appelle Mathieu Black Rock, un homme au coeur de petit prince, j'essaie au quotidien d'améliorer mon environnement comme un artiste en poésie, en chansons en vidéos, en peignant ma maison, ou en coupant la haie de mon jardin. 

Pour améliorer le monde j'ai besoin de vous et bonne nouvelle c'est gratuit, pour ne pas juste avoir 1 ou 3 vues sur une vidéo j'ai besoin que vous vous abonniez sur Youtube. mais aussi pour que vous aussi améliorez le monde autour de vous.

Voici ci dessous mes dernières chansons, faite avec les moyens du bord, n'oubliez pas pour m'aider.
ABONNEZ Vous, partager, liker (sinon je ne serai vu que de moi même).
@mathieublackrocks
Merci pour votre soutien