Malte : Single Malte à Birżebbuġa la véritable.
Le blog du petit prince est un petit blog qui vous invite au voyage, à la rêverie, je vous propose de survoler notre terre en vidéo, pays par pays, ville par ville, avec des images sublimes et une musique qui amène à la méditation.Dans une chambre d'hôtel à Malte, les volets mi-clos laissaient filtrer une lumière dorée, reflet des derniers rayons du soleil sur la Méditerranée. L'air était chargé du parfum des cigales et d'une brise légère, mais l'homme au fond de la pièce semblait loin de ces plaisirs sensuels.
Un verre de whisky, à moitié plein, l'attendait sur la table en bois. Ses doigts tremblaient légèrement en l'approchant, comme si chaque gorgée pouvait apaiser sa mélancolie. Le whisky, son fidèle compagnon, ne jugeait jamais, ne posait jamais de questions. Il était là, velouté et sombre, promettant un répit contre les tourments qui l'habitaient.
Les murs de sa chambre étaient tapissés de souvenirs flous, comme des échos d'une vie autrefois brillante. Il se remémorait les rires, les voyages, les promesses d'hier. L'adrénaline d'un concert, les cris de la foule, l'étreinte d'un amour passionné. Tout cela semblait maintenant si lointain, comme un mirage sur l'horizon.
Il plissait les yeux en regardant par la fenêtre, fixant les bateaux qui glissaient lentement sur les vagues. La mer, si tranquille, ne pouvait apaiser ses pensées agitées. Les vagues chantaient une mélodie nostalgique, une chanson qui parlait de désespoir et de perte, comme un triste blues joué par un musicien solitaire dans un bar désert.
Avec chaque gorgée de whisky, il savourait à la fois le réconfort et le soulagement de son chagrin. Chaque goutte semblait raviver les flammes d'un passé heureux, mais aussi brûler les cicatrices de ses regrets. Les heures passaient, et la solitude se faisait de plus en plus tangible, comme une ombre qui s'étendait dans la pièce.
Il se leva finalement, verre à la main, et s'approcha du balcon. Il observa la mer, contemplant les vagues qui dansaient sous la lumière des étoiles. La nuit avait enveloppé Malte d'un voile de mystère, et lui, perdu dans ses pensées, se laissait emporter par le blues, un homme assis sur le bord du monde, whisky à la main, cherchant désespérément un sens à cette mélancolie.
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