France : Examens catastrophiques à Bayonne
Le blog du petit prince est un petit blog qui vous invite au voyage, à la rêverie,dans les Ombres d'un Examen catastrophique passé à Bayonne en ce mois d’Octobre.
Dans la douce lumière d’un matin d’octobre, Bayonne se réveillait lentement. Les ruelles pavées, bordées de maisons à colombages, semblaient tranquilles, mais une tension palpable flottait dans l’air. Pour de nombreux étudiants de l’Université de Bayonne, ce jour-là n'était pas un jour comme les autres. C'était le jour des examens.
La préparation
Une étudiante en lettres modernes, traversait le pont qui surplombe la Nive, son cœur battant à la chamade. Les événements des jours précédents la hantaient : des révisions chaotiques, une panne de Wi-Fi qui l’avait empêchée de télécharger des cours essentiels, et une série de nuits blanches rythmées par une caféine excessive. Elle se remémorait les paroles de sa mère : "N’oublie pas de respirer, ma chérie. Chaque épreuve est une chance de grandir." Facile à dire, pensait-elle.
Arrivée devant le bâtiment des examens, un petit groupe d’étudiants discutaient, les visages anxieux. Parmi eux, Maxime, son ami de longue date. Il lui lança un regard fatigué, agrémenté d’un sourire nerveux. Ils échangèrent quelques mots rassurants avant de se séparer pour prendre place dans la salle d'examen.
Les murs de la salle, d’une blancheur éclatante, semblaient se refermer sur eux. Les tables étaient alignées, chaque étudiant isolé comme un naufragé sur une île déserte, une feuille blanche devant lui, prête à devenir le reflet de ses connaissances. L’enseignant distribua les sujets, le bruit du papier froissé résonnant comme un gong de départ.
l'Exam'
Lucie plonga dans son devoir sur la littérature romantique, mais au bout de quelques minutes, les phrases commencèrent à se mélanger dans son esprit. Le nom de ses auteurs favoris l’échappait, tout comme le souvenir de leurs œuvres marquantes. Le stress se transforma rapidement en panique. Elle leva les yeux au ciel, priant pour que quelque chose de miraculeux se produise.
À l’autre bout de la salle, Maxime semblait rencontrer des difficultés similaires. Dans un élan de frustration, il mit son stylo de côté et ferma les yeux un instant, inspirant profondément. Mais, alors qu’il reprenait son calme, un bruit de ferraille interrompit le silence. Un étudiant, visiblement au bord du gouffre, s'était levé, réalisant qu'il avait oublié son sujet d'examen sur l'estrade. Son cri de désespoir résonna dans la pièce. “C’est la fin du monde !”
La situation dégénéra rapidement. D'autres étudiants, stressés, commencèrent à murmurer, à se lever, à quitter la salle. Lucie, toujours espérant se recentrer, se pinça les joues pour ne pas pleurer. Maxime la regarda avec angoisse dans les yeux. Qu’est-ce qui se passait donc ? Était-ce un examen ou un véritable cataclysme ?
Soudain, une alarme retentit, un bruit strident qui surenchérissait sur le chaos ambiant. La sécurité fit son entrée, annonçant une évacuation. Tout le monde sortit en courant, les esprits embrumés par l’adrénaline. Une fois dehors, alors qu’ils prenaient leurs distances avec le bâtiment, Lucie s’appuya contre un mur, le souffle court.
Qu’est-ce qui vient de se passer, Je suppose que c’était trop beau pour être vrai,” répondit-elle, un rictus désespéré sur les lèvres. “Des examens catastrophiques. Le rêve de tous les élèves.
Alors qu'ils prenaient conscience de l’absurdité de la situation, un rire nerveux s’échappa de leur bouche. D’autres étudiants, maintenant rassemblés à l’extérieur, partageaient le même sentiment. Cette épreuve en commun, bien que désastreuse, avait quelque chose d’unique. Ils se regardèrent, et dans cette solidarité face à l’adversité, des liens invisibles commencèrent à se tisser.
Une fois le calme revenu, les examens furent finalement reportés. L'annonce fit l'effet d'une victoire, un soulagement général. Les étudiants, dans un élan de rébellion contre cette journée tragique, décidèrent de se rassembler dans un café du quartier, éclatant de rires et d'histoires. Lucie et Maxime s’y retrouvèrent, et pour la première fois, discutèrent de leurs rêves, de leur avenir au-delà des examens.
Ce jour-là, à Bayonne, dans l’éblouissante lumière d’octobre, ils réalisèrent que parfois, les échecs peuvent tisser des histoires inattendues, des rencontres précieuses, et faire jaillir des éclats de joie, même au milieu du chaos.
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