Découverte d'une bio signature.
Un grand pas en avant dans la détection de biosignatures sur d'autres planètes
Des chercheurs ont détecté une biosignature. La preuve de l'existence d'une forme de vie ! L'annonce, toutefois, appelle à une certaine retenue. Car la forme de vie en question a été détectée... sur Terre. Mais la technique pourrait, bientôt, aider à trouver des biosignatures ailleurs dans l'Univers.La recherche de vie ailleurs dans l'Univers. Si l'activité a, un temps, été réservée à quelques farfelus, elle est aujourd'hui devenue très sérieuse. Sur Mars comme sur d'autres corps de notre Système solaire, voire même bien plus loin, dans la Voie lactée, les astronomes se sont mis en quête de signes de vie. Certains cherchent des technosignatures. Des preuves de l'existence qu'une technologie, présente ou passée. D'autres se concentrent sur les biosignatures. Des traces qui auraient été laissées par des formes de vie
Et des chercheurs de l’université de Berne (Suisse) pourraient bien avoir franchi une étape essentielle en la matière. Ils participent au projet Mermoz -- pour Monitoring plaEtary SuRfaces with Modern pOlarimetric characteriZation -- dont l'objectif est de déterminer si la vie sur Terre peut être identifiée depuis l'espace. Ils sont ainsi parvenus à mesurer, depuis un hélicoptère situé à deux kilomètres au-dessus du sol et se déplaçant à quelque 70 km/h, une propriété moléculaire caractéristique de la vie, commune à tous les êtres vivants. Ce qu'ils appellent l'homochiralité.
Rappelons qu'en chimie, un composé est dit chiral lorsqu'il n'est pas superposable à son image dans un miroir. Comme notre main droite qui n'est pas superposable à notre main gauche. Ou encore, comme les acides aminés -- les constituants des protéines -- ou l'ADN. Leur particularité, c'est que ces molécules du vivant se présentent généralement seules, dans leur version « gauche » ou dans leur version « droite ». Sans leur double. D'où le terme d'homochiralité.
Un outil de plus pour trouver la vie ailleurs dans l’univers Or cette homochiralité a un effet marqué sur la lumière. Lorsque cette dernière est réfléchie sur de la matière biologique, une partie de son onde électromagnétique se déplace en spirale soit dans le sens des aiguilles d'une montre soit dans le sens inverse. « Cette polarité circulaire de la lumière n'apparait pas lorsque le matériau n'est pas vivant », précise Lucas Patty, chercheur, dans un communiqué de l’université de Berne.
L'ennui, c'est que le signal, bien qu'extrêmement distinctif, reste très faible. Il ne représente pas plus de 1 % de la lumière réfléchie. « Il y a encore quatre ans, nous ne pouvions détecter un tel signal qu'à une très courte distance d'environ 20 centimètres et pour cela nous devions observer le même endroit pendant plusieurs minutes », se souvient Lucas Patty. Pour améliorer tout ça, les chercheurs ont développé un spectropolarimètre qu'ils ont baptisé FlyPol. Une caméra dotée de lentilles spéciales et de récepteurs capables de séparer la polarisation circulaire du reste de la lumière. Mesurer la polarisation circulaire pourrait aussi servir à d’autres objectifs que celui de trouver des formes de vie ailleurs dans l’Univers. Cela pourrait fournir des informations précieuses sur la déforestation ou la prolifération d’algues toxiques, par exemple. En quelques secondes à peine, il est capable de différencier prairies, forêts et zones urbaines. Et même de détecter les signaux renvoyés par des algues dans un lac. Ainsi les chercheurs espèrent désormais pouvoir tester leur FlyPol à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Afin de déterminer s'il pourrait ou non permettre de rechercher des biosignatures à l'échelle planétaire.
Un outil de plus pour trouver la vie ailleurs dans l’univers Or cette homochiralité a un effet marqué sur la lumière. Lorsque cette dernière est réfléchie sur de la matière biologique, une partie de son onde électromagnétique se déplace en spirale soit dans le sens des aiguilles d'une montre soit dans le sens inverse. « Cette polarité circulaire de la lumière n'apparait pas lorsque le matériau n'est pas vivant », précise Lucas Patty, chercheur, dans un communiqué de l’université de Berne.
L'ennui, c'est que le signal, bien qu'extrêmement distinctif, reste très faible. Il ne représente pas plus de 1 % de la lumière réfléchie. « Il y a encore quatre ans, nous ne pouvions détecter un tel signal qu'à une très courte distance d'environ 20 centimètres et pour cela nous devions observer le même endroit pendant plusieurs minutes », se souvient Lucas Patty. Pour améliorer tout ça, les chercheurs ont développé un spectropolarimètre qu'ils ont baptisé FlyPol. Une caméra dotée de lentilles spéciales et de récepteurs capables de séparer la polarisation circulaire du reste de la lumière. Mesurer la polarisation circulaire pourrait aussi servir à d’autres objectifs que celui de trouver des formes de vie ailleurs dans l’Univers. Cela pourrait fournir des informations précieuses sur la déforestation ou la prolifération d’algues toxiques, par exemple. En quelques secondes à peine, il est capable de différencier prairies, forêts et zones urbaines. Et même de détecter les signaux renvoyés par des algues dans un lac. Ainsi les chercheurs espèrent désormais pouvoir tester leur FlyPol à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Afin de déterminer s'il pourrait ou non permettre de rechercher des biosignatures à l'échelle planétaire.
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